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Le travail de Françoise consiste à vérifier deux catégories de
produits alcoolisés : les vins, bières et spiritueux distribués
par la SAQ dans l’ensemble de ses succursales ainsi que les vins
provenant de la propre usine d’embouteillage de la Société, située
à Montréal. Des tests, elle en effectue en quantité industrielle!
«Il y a trois aspects au contrôle de la qualité : visuel, olfactif
(goût et odeur) et chimique. Les dégustateurs s’attardent aux
deux premiers, tandis que les techniciens de laboratoire, comme
moi, effectuent les analyses chimiques appropriées. Il s’agit
par exemple de déterminer le pourcentage d’alcool, l’acidité totale,
l’acidité volatile, le pH, les sucres, les agents de conservation,
les acides, etc.»
Avec environ 5 000 produits répertoriés, les techniciens de la
division du contrôle de la qualité de la SAQ procèdent chaque
jour à quelque 150 analyses et dégustations! À cela s’ajoutent
les tests pratiqués sur les matériaux et les contenants, tels
les bouteilles, les étiquettes, les bouchons, les capsules et
les caisses.
Françoise travaille principalement au laboratoire de l’usine d’embouteillage
de la SAQ. Elle procède à des tests rapides sur des échantillons
de vins pris sur les chaînes d’embouteillage afin de s’assurer
que rien n’est contaminé. «En l’absence de levures et de bactéries
dans les échantillons, je donne le feu vert aux contremaîtres
chargés de la production afin qu’ils procèdent à l’embouteillage.
Par contre, s’il y a quelques levures, il faut en avertir les
contremaîtres pour qu’ils nettoient les chaînes avant de poursuivre.»
Ces tests sont effectués au minimum trois fois par jour, et parfois
même toutes les heures.
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