 |
Benoît, 35 ans, dirige sa propre entreprise, Ressources forestières
biotiques. Il avoue ne pas aller à l’extérieur autant qu’il le
souhaiterait. «Je passe environ 80 % de mon temps au bureau, alors
que les trois autres technologues qui travaillent avec moi passent
probablement 80 % de leur temps sur le terrain.» Benoît fait affaire
avec des entreprises de l’industrie forestière ainsi que des propriétaires
privés de terres à bois dans la région de Lanaudière, au Québec.
Son rôle est principalement d’effectuer le levé des forêts qui
sont désignées pour l’exploitation.
Ainsi, il analyse la qualité et le volume de bois à couper et
vérifie, entre autres, le type, la hauteur et la densité des arbres
qui poussent dans la forêt. Pour accomplir ce travail, il se sert
d’un système informatique de renseignement géographique pour calculer
la surface qui sera exploitée et aide les ingénieurs forestiers
à décider quelles parties du territoire feront l’objet d’une coupe.
Benoît doit aussi marquer le tronc des arbres qui seront coupés
et superviser le travail des équipes de bûcherons. De plus, il
évalue le meilleur tracé possible pour construire un sentier permettant
aux travailleurs et à leur équipement d’entrer dans la forêt pour
y extraire le bois.
Certaines tâches relevant de l’aménagement forestier, telles que
la supervision des activités de sylviculture (plantation d’arbres)
et de régénération forestière, font aussi partie de ses responsabilités.
Une fois que les équipes de travailleurs ont terminé leur travail,
Benoît retourne dans la forêt pour vérifier la qualité du travail
effectué et s’assurer que les résultats concordent avec ce qui
avait été prévu. Ensuite, il rédige son rapport final.
Benoît fait également en sorte que les activités de l’entreprise
forestière soient conformes à la réglementation gouvernementale.
Une fois le bois livré au dépôt d’empilement, un technologue en
exploitation forestière peut également être appelé à calculer
le volume des arbres abattus pour une scierie ou une papeterie.
Il mesure le diamètre des arbres, entre autres, et inspecte les
troncs à la recherche d’imperfections.
«Une cour à bois peut contenir 5 000 mètres cubes de bois, explique
Benoît. Le bois est empilé au sol et je dois mesurer le diamètre
de chaque arbre pour calculer le volume total de bois dans la
cour. Ainsi, les scieries pourront plus facilement évaluer leurs
besoins et chacune d’elles sera approvisionnée de la quantité
exacte.» Un fonctionnaire du gouvernement du Québec vérifiera
ensuite la précision des calculs.
|
 |